Daniel : Bonjour Madame, vous êtes responsable des programmes philatéliques de la poste. Comment se porte la philatélie en France ?
Françoise Eslinger : Très bien. Merci..
Daniel : Pourtant, d'après la presse philatélique, cette année, il y a une grande quantité de philatélistes qui ne vont pas renouveler leur abonnement.
Françoise Eslinger : Il y en a d'autres qui vont les remplacer.
Daniel : Les commerciaux de la poste, vont dans les entreprises pour leur louer des machines à affranchir avec des réductions sur les affranchissements. En parallèle, vous vendez, à ces mêmes entreprises, des timbres auto adhésifs, qui eux, sont sans réduction. Cette opération n'est elle pas une façon déguisée pour vendre plus de produits aux philatélistes ?
Françoise Eslinger : Je ne répondrais pas à cette question.
Daniel : Je vois que c'est un sujet qui fâche. Autrement, vous éditez des blocs qui ne rentrent pas dans les albums. Comment se fait-il que cela puisse arriver ?
Françoise Eslinger : Je n'y connais rien en philatélie. Vous ne croyez pas que je vais connaître en plus, le format des albums.
Daniel : Il faut de plus en plus de moyens pour acheter tous les produits philatéliques de la poste. Cette année plus de 500 euros pour tout avoir. Comment comptez-vous attirer les jeunes avec cette politique ?
Françoise Eslinger : les jeunes se désintéressent de la philatélie.
Daniel : Et vous croyez que vous pourrez les intéresser avec des timbres ou il y a des photos d'une paire de charentaises, un béret basque, un morceau de fromage ou un parasol au bord de l'eau ?
Françoise Eslinger . Haussement d'épaules.
Daniel : Vous vendez des timbres sans sujet comme Montimbramoi. On ne sais pas si c'est par manque d'imagination ou par fainéantise pour rechercher des sujets. Maintenant vous sortez MonTimbrenligne. Pourquoi ?
Françoise Eslinger : Pour faire des économies et pour vendre. Pour MonTimbnenligne, en plus du tarif, comme le client imprime ses timbres à son domicile, il paye le papier et l'encre et comme pour Montimbramoi, il se vend par planches ou à imprimer sur des enveloppes.
Daniel : Allez vous continuer à émettre autant de timbres ?
Françoise Eslinger : Je touche une prime aux résultats. Plus il y a de timbres, plus je gagne de l'argent.
Daniel : Faites vous collection de timbres ?
Françoise Eslinger : Non. Cela me reviendrait trop cher.
Attention, ceci est une pure fiction qui malheureusement, est très proche de la réalité. Mais vous êtes pas obligé de me croire...
Daniel